Une ruche sert à la fois de maternité, de garde-manger et de fabrique de miel. La température y est d’environ 35°C
Pour mieux comprendre nos amies butineuses, partons à la découverte de leur habitat !
Le premier élément d’une ruche c’est le toit. Plat ou à chalet, il protège la ruche des intempéries. Il est souvent rempli avec une couche isolante pour protéger de l’hiver mais également de la chaleur. Le couvre-cadres isole et ferme le haut de la ruche.
Vient ensuite la hausse. C’est en quelque sorte le garde-manger des abeilles, elles y stockent le surplus de miel, qui sera par la suite récolté par l’apiculteur.
La hausse est composée de plusieurs cadres mobiles, qui sont des cadres en bois entourant souvent une feuille de cire que l’apiculteur met à disposition des abeilles. Celles-ci étirent la cire qu’on leur offre, et en produisent elles-mêmes, pour construire les alvéoles dans lesquelles le miel sera stocké.
C’est notamment cette mobilité des cadres qui évite la destruction de la ruche lors de la récolte du miel par l’apiculteur.
En dessous des hausses, il y a le corps de la ruche composé lui aussi de cadres mobiles. C’est l’espace de vie et de production de la colonie. La reine et ses larves s’y trouvent.
Sachant que cet espace est indispensable à la vie de ses abeilles, l’apiculteur n’y prélève pas de miel.
Une ruche se termine par une porte d’entrée, un plancher amovible isolant et une planche d’envol qui sert de piste de décollage et d’atterrissage aux abeilles. En hiver l’entrée de la ruche est réduite pour éviter à certains prédateurs de pénétrer dans la ruche et ainsi de perturber la colonie.
À la fin des miellées, l’apiculteur met en hivernage ses ruches. Il les nettoie et les traite contre le varroa, acarien parasite responsable de nombreuses maladies chez les abeilles. Et de leur déclins…
Hormis le miel, quatre autres substances sont fabriquées dans la ruche : la cire, la propolis, le pollen et la gelée royale. Ce sont ces trésors que nous étudierons au prochain épisode.
